1. |
Anarkia
02:32
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Tout est là, sous nos yeux
Qu'il y ait du vent ou de la pluie
Pour arroser nos âmes en feu
Voici venir l'infini
Tous vos paradis, toute vos utopies
Ne sont qu'une partie du fleuve de la vie
Pour construire des édifices
Pour l'amour comme pour le vice
Les vertus de nos âmes passionnées
Sont en train de se noyer
Dans l'océan d'amour et de combat
Pour un idéal rouge et noir ; Anarkia
Nous traverserons la plaine de fleurs maudites
Qui pourrissent quand l'eau dite bénite
Vient se mélanger avec leurs beauté impériales
A faire s'effondrer les cathédrales
Car nous sommes les enfants du diable
Lilith est ma déesse et je suis son prophète
J'écris avec mon sang des vers
Car oui, les poètes sont des prophètes
Prophètes profanes ; Anarkia c'est mon Paradis et votre Enfer
Comme un loup au clair de lune hurlant une sonate
De Beethoven, je chante ma mélancolie et ma rage
Je la couche sur le papier, sur les réseaux tel un pirate
Qui saborde les navires pour les mener au naufrage
Anarkia c'est ma terre, c'est mon espoir
C'est mon drapeau rouge et noir
C'est mon Paradis et votre Enfer
C'est l'amour et la déraison mortifère
C'est mon idéal, c'est ma vie
C'est moi, c'est Yanarky
Me dis pas que tu y crois pas à tes rêves
Tu mens ; Tu les as juste abandonnés
Alors qu'ils sont comme la sève
Qui coulent dans la fleur en toi ; Éternité
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2. |
Calypso
03:56
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Ivre comme un bateau qui tangue sur les flots
Je suis coincé dans ce monde de fléaux
Entre réalité et espoir, perdu dans la fourmilière
A la recherche de mes racines de prolétaire
Mais surtout de mon avenir et celui de mes frères
Tout se perd, rien ne s'arrange
On n'est pas des anges
Satan m'habite, surtout quand tu es en moi
Quand tu me met le diable au corps
Quand tu te perds dans le frisson de mes bras
Du crépuscule jusqu'à l'aurore
A l'amour, à la mort
Faire fusion de nos corps
Et de nos esprits
Plaisir infini
Dans mon lit, dans mon verre, dans ma bouteille
Qu'importe !! Tant que tu m'emmène aux merveilles
Nirvana de notre passion, poésie charnelle
Pleurant une pluie d'amour sur toi, ma belle
Fuck la logique, fuck la Raison
Au profit des émotions
Qu'il est dur de vivre sans le parfum de sa peau
Comme un marin, je suis ivre sans ma Calypso
Oh Calypso, déesse des océans
Viens, emporte mes tourments
De tes cyclones, tes tsunamis
Prends mon âme, prends ma vie
Noies-moi comme un navire corsaire
Que ton kraken m'emmène six pieds sous terre
Et si tu ne m'emporte pas, je reprendrai le large
Je laisserai le vent me porter à tout les rivages
Je te chercherai dans tous les ports
D'Amsterdam à Fréhel, jusqu'à la mort
Cette passion que seule toi m'a donné
Je naviguerais encore, qu'importe la marée
Les ouragans, les tempêtes, ça me fait pas peur
Rien n'arrête un pirate sans loi hormis celui du cœur
Hissez haut la grande voile de mon idéal
En route vers toi, mon étoile
Qu'importe le trajet
Je te promets
De te retrouver
Pour enfin créer
L'éternité
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3. |
Le drapeau
00:45
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Il est noir de ma peine, rouge de mon sang
Il est celui des communards résistants
A l'oppression de Versailles et de leur drapeau blanc
Il est celui des ouvriers le cœur sur la main chantant
L'internationale en pleurant
Il est symbole d'anarchisme, de communisme libertaire
Il était le drapeau de la Makhnovtchina ; armée prolétaire
Qui contre les rouges et les blancs se battait pour sa Terre
L'Ukraine révolutionnaire
Il est drapeau du chaos dans lequel naitra l'espoir
D'une société sans classe, sans haine, sans pouvoir
Il est ce pourquoi certains ont été guillotinés
Il est ce pourquoi je continue de lutter
Il est mon idéal et le tien aussi je crois
Alors debout peuple esclave et suis-moi
A travers les plaines, les montagnes
Sur le chemin de la Liberté et de notre âme
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4. |
L'instinct de mort
02:53
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Loup rebelle dans la ville
Homme aux mille visages
Le braquage part en vrille
Et je finis en cage
Je suis rebelle de société, je suis antiflic
Je suis contre la Haute-Sécurité
Résonnant dans ces quartiers qui fonctionnent à la trique
Je suis le désordre, l'anarchie et la terreur
L'ennemi public numéro 1, c'est moi, y a pas d'erreur
Prêt à mourir demain pour un idéal de liberté
N'en déplaise à la Justice des enculés
Et à ses chiens de gardes soumis et teubés
Moi j'suis toujours prêt à m'évader
Refrain :
Mesrine, c'est moi, prince des braqueurs
Robin des bois des temps modernes
Mesrine c'est moi, soldat du chaos et du malheur
Pour le système qui enfante la haine
Je proclame la peine de mort
Car j'ai l'instinct de mort
Vous pouvez encore tenter de m'enfermer
Toujours je retrouverai la liberté
Mesrine, c'est moi, combattant du libre
Avec l'idéal et la rage de vivre
Pleinement ma vie autrement que par vos lois infâmes
Toujours je suivrai le chemin menant aux femmes
Et à la révolution anticarcérale
Car la prison est plus démoniaque que le diable
Oui, Madame
Il tourne en des milliers de pas
Qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton
Aux arbres de barreaux fleuris de désespoir
Inhumain, rétréci, sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau, pour qu'il se désaltère
Il est seul sans soleil
Et n'a même plus son ombre
Infidèle compagne, elle s'en est allée
Refusant d'être esclave de ce vivant mort-né
Il tourne, il tourne, il tournera toujours
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Après avoir gémi en une unique plainte
Il tombera à terre et se laissera crever
Pour trouver dans la mort, sa seule liberté
Refrain :
Mesrine, c'est moi, prince des braqueurs
Robin des bois des temps modernes
Mesrine c'est moi, soldat du chaos et du malheur
Pour le système qui enfante la haine
Je proclame la peine de mort
Car j'ai l'instinct de mort
Vous pouvez encore tenter de m'enfermer
Toujours je retrouverai la liberté
Mesrine, c'est moi, combattant du libre
Avec l'idéal et la rage de vivre
Pleinement ma vie autrement que par vos lois infâmes
Toujours je suivrai le chemin menant aux femmes
Et à la révolution anticarcérale
Car la prison est plus démoniaque que le diable
Fleury-Mérogis
Un jour de septembre 76'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas "personne"
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5. |
Le Sang
04:08
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Le sang de mon pays
A coulé depuis des décennies
On créer des tyrannies
Tout ça pour du profit
Nos enfants sacrifiés
Sur l'autel des libertés
Par des fachos de la finance
Assassins de ma France
Le sang de nos enfants
Quand ils furent résistants
Coule dans nos mémoires
Pour ne pas oublier cette période noire
Ou pour une idéologie infâme
On assassina hommes et femmes
Le sang de notre avenir
Coule déjà dans un soupir
Un souffle de mort des rêves
En marche ou crève
Travaille pour la croissance
Pendant qu'ils baisent la France
Le sang des oubliés
De la société
Celle du capital
Au profit du social
Coule à outrance
Et tue l'espérance
De nos utopies
Hashtag démocratie
Le sang des poètes
Les vrais prophètes
De l'humanité perdue
Sans repères et sans vertus
Coule à la pointe d'une plume
Sous un clair de lune
Ou à l'encre d'un crayon
Pour écrire et dessiné l'horizon
Afin d'offrir en guise d'avenir
Un nouvel espoir, un empire
D'humanité et de liberté
Un paradis terrestre pour l'éternité
Ou l'amour sera la doctrine
Et résonnera comme un hymne
Jusqu'à la fin des temps
Indéfiniment
Le sang des amours
Coule sur du velours
Comme une perle de pluie
Coulant sur les joues des filles
Larmes d'acide sur cœur brisé
Embrase nos désirs étoilés
De mourir l'un dans l'autre
Mais est-ce vraiment une faute
D'aimer et de se consumer
Dans un instantané à ses côtés ?
Le sang de nos cultures
De nos racines, de nos blessures
Coule dans un dernier soupir
Sur une plaine de martyrs
D'une guerre civile entre frères
Et soeurs prolétaires
Tout ça au nom d'une identité
Qui s'appelle Laïcité
Et que l'on invoque sans connaître
Son origine, son histoire, sa raison d'être
Mais un jour, mon amour, je te le dis
On vivra de passions et d'utopies
Le sang cessera de couler sur la Terre
Les peuples ne se feront plus la guerre
Et tous les champs de chrysanthèmes
Deviendrons des jardins de poèmes
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6. |
Vent d'anarchie
01:39
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Encore une nuit
Seul dans la brume
Sous le clair de lune
A oublier ma vie
Ma solitude casse mon âme
Mes idéaux sont marginaux
Mes sentiments me donne des maux
De cœur ; J'attends celle qui rallumera la flamme
Et quand demain
Se lèvera sur mon pays
Un vent d'anarchie
Qui serrera le poing ?
Et quand notre sang
Abreuvera la terre
Qui aura le cran
De rallumer la Lumière ?
La lumière de l'espoir
Pour éclairer notre Humanité
Face aux barbares
De la haine incarnée
Et qui me tiendra la main
Pour m'accompagner jusqu'au matin
Et au delà ?
Est-ce que ce sera toi ?
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7. |
Une nuit
01:08
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Une nuit elle m'a appelé
Qui ça ? La révolution
Elle m'a supplié
De rejoindre le camp de l'insoumission
Et me voilà
Prêt au combat
Déter et anar
Contre les rois, les chtars
Une nuit elle a criée
Mon nom comme un espoir
Laissant surgir le drapeau noir
Sur le champ de bataille pour ses idées
Une nuit elle a espérer
Que la lutte soit la dernière
La finale avant une nouvelle société
Beaucoup plus libertaire et égalitaire
Une nuit elle est partie
Et avec elle mon envie
De faire battre mes rêves
D'un monde sans drapeaux et sans glaives
Et ensuite ce fut mon tour
De prendre le relais de mon amour
Et qui sait, peut-être suis-je mort au combat
Après avoir lutté vaillamment contre les rois ?
Peu importe tant que c'est pour elle
Mon anarchie devenue hirondelle
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8. |
Téméraire
02:23
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J'aurai beau être téméraire
J'aurai beau être libertaire
J'aurai beau être prolétaire
J'aurai beau faire des humanitaires
Jamais ne ne sera à la hauteur
Jamais je ne vaincrait ma peur
Des gens, oui ceux-là qui sont pas gentils
Les gens, ceux qui me haïsse, me conchie
J'ai la phobie de l'humain malgré mon humanité
Allez comprendre, j'suis cinglé
J'aimerai bien aimer et être aimer en retour
Comme la Bête dans ce conte bien lourd
Qui prend nos cœurs et nos tripes jusqu'à l'âme
J'aimerai aussi une Belle pour danser sous les bals
Mais moi j'suis de ceux qu'on n'aime pas
J'suis pas un homme bien, pas un bon gars
Je suis juste bon à saigner des poèmes
Et des slams de détresse ou des raps blasphèmes
Et pour quel public ? La famille, les amis...
Je les aimes mais je rêve d'une autre vie
Une vie loin de ces ténèbres, loin de vous
Oui vous !! Les conspis, le système, le Capital, les fous
Fascistes à la haine nationale ou soldats capitalistes
Je veux aller bâtir des sociétés humanistes
Loin de votre monde qui s'effondre dans le chaos des confusions
Des esprits du vide et des fausses rébellions
Moi j'veux des bombes, des guerres sur la bourgeoisie
Des faillites et des entreprises sans profit
Moi j'veux d'l'amour, du sexe, de la romance
A bas vos marchés, vos sécuritaires, votre finance !
J'attends qu'une chose : la fin du monde
Le vôtre, celui qui s'effondre
Celui-là même qui s'auto-parodie
Tous les jours, dans tous les pays
Votre monde d'économie et d'argent sale
Votre monde condamné à la peine Capital
La Nature reprend un peu ses droits
Et nous on s'adapte envers et contre tout à vos lois
Si tout n'est pas rose, on trouve un peu de réconfort
Dans les artificiels, nirvana de nos corps et esprits morts
Morts de n'avoir pu s'affranchir
Morts sans larme mais sans sourire
Morts en deuil de nous même
Morts sans fleur ni poème
Morts sans éducation
Morts sans réflexion
Morts sans utopie, sans rêve
Morts sans putain de trêve
Morts sans foi ni toi
Morts sans toi
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9. |
Le bruit du vent
02:07
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Parait que le vent fait trop de bruit
Parait que sa rage résonne trop dans la nuit
Parait qu'il est violent, radical et fracassant
Limite provoquant
Quand il souffle, c'est l'apocalypse
Comme une lune faisant éclipse
Sur le soleil de leurs vies
Que c'est triste aussi peu d'esprit
Le vent emporte les maux, le vent emporte les haines
Par sa brise, il transmet des messages, des poèmes
Par sa force, il déplace des montagnes, des torrents
Il créer l'ouragan pour appeler le beau temps
Il est symbole de liberté
N'en déplaise à ceux qui la parodie
Il est symbole de liberté
D'espoir et de vie
Il chante les cantique de l'Humanité
Il chante l'espoir, il chante la Solidarité
Il crie à la nuit comme au jour
La rage comme l'amour
Il est pas forcément apprécié
Il est pas forcément recommandé
De le laisser vous approcher
Parait qu'il faut s'en protéger
La bonne blague, fallait oser
Le vent ne s'arrête pas parce qu'on lui demande gentiment
Il choisit ou et quand il souffle selon ses envies
Qui se croit donc assez bien pour prendre la place du vent
Hormis certains qui cultivent tout sauf ce qui nous enrichit
Pourquoi le vent souffle ? Pourquoi il dérange à ce point ?
Pourquoi vouloir l'interdire, l'empêcher d'exister ?
N'est-ce pas irrationnel juste pour frimer
De vouloir contrôler le sens et la densité des rafales du destin ?
M'enfin, comme l'a dit Cantat
Le vent nous portera et tout disparaitra
Y compris les rois
Et tout recommencera
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10. |
Je suis un poète
01:49
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L'âme torturée
Le cœur supplicié
Les idéaux écorchés
Je suis un poète déchiré
Tel Verlaine, je suis enivré
De l'éternité dont je suis aussi le prisonnier
Poète maudit, c'est pour cela que je le suis
Poète maudit, j'aime le silence et la nuit
Poète maudit, je conchie les tyrannies
Poète maudit, je conchie les faf là-bas et ici
Poète maudit, je saigne pour autrui
Poète maudit et j'aime ça, ça vous choque ? Tant pis !
Je suis un poète sans armes et sans trompettes
Je suis un poète et j'ai le coeur dans la tempête
Je suis un poète et je laisse les ténêbres pénétrer ma tête
Je suis un poète même les jours de fête
Je suis enfant du chaos, enfant de l'anarchie
Je suis fils de Rimbaud, apotre de la poésie
Celle des libertaires, celle des populaires
Je suis ivre de toi, ivre des autres, ivre de misère
Je suis un poète maudit mais en passion
Cultivant la fougue de la chair avec l'insoumission
Je suis un poète malheureux sans elle
Je suis un poète cherchant le septième ciel
Je suis un poète artificiel
Je suis un poète sur les virtuels
Je suis là dans l'incendie du monde en ruine
A écrire des proses et des rimes
Pour ne jamais oublier qui j'étais ni ou je vais
Du moins, ou je souhaite aller
Je suis amant du présent, amour du futur
Je suis homme pressé par le tic-tac des horloges aux murs
De la vie qui passe et nous dépasse, attendant la fin
Je suis un humain sans destin
Je suis un poète qui pleure des larmes acides
Je suis un poète nageant dans le vide
Je suis un poète perdu dans ses illusions et désillusions
Je suis un poète anarchiste contre l'obscur des soumissions
Je suis un poète maudit, un poète conquis
Un poète gravitant dans l'infini
Je suis un poète et c'est pas fini
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Yanarky France
Né en 1996, écrivain, poète, geek, libertaire, slameur/rappeur et producteur.
Sur cette page
vous pourrez retrouver mes sons, ceux que je produis, pour moi et d'autres, ainsi que des potes qui bossent avec moi
Bonne écoute ;)
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